Représente l'Incarnation de l'une des Personnes de la Trinité, selon Abellio.
Nombre de l'Envoyé de Dieu, que Dante fait dire à Béatrice dans La Divine Comédie, précisément au dernier chant du Purgatoire alors que Béatrice prophétise la proche venue du 'Messo di Dio'.
Le Sepher Jetzirah donne, pour le nombre 515, l'interprétation suivante: "Les dix Séphiroth sont comme les doigts de la mains, au nombre de dix, et cinq contre cinq; mais au milieu d'elles est l'alliance de l'unité."
Selon Lima de Freitas, c'est le chiffre du Paraclet.
Ce nombre est considéré comme la clé du passage et le chiffre pontifical, permettant la «conversion» et le retour au Paradis.
La Bible mentionne 515 témoins qui virent Jésus ressuscité physiquement: Marie de Magdala (Jn 20,10-18), deux disciples sur le chemin d'Emmanus (Lc 24,13-31), les onze apôtres avec et sans Thomas (Jn 20,19-24 et 25-29), plus de cinq cents personnes en Galilée (1 Co 15,6) et Jacques (1 Co 15,7). Total: 1+2+11+500+1=515. Paul (1 Co 15,8) et Etienne (Ac 7,55) auraient aussi vu Jésus après son Ascension mais non vraiment avec son corps de chair.
Dans la Divine Comédie de Dante, Benini démontra l'existence dans le poème de trois paires de chiffres possédant une valeur symbolique privilégiée. Il s'agit des couples 3-9, 7-22 et 515-666. Sur le couple 515-666, le professeur Benini écrit: «Et voici apparaître les fameux 515 et 666, dont la trilogie est pleine: 666 vers séparent la prophétie de Ciacco de celle de Virgile, 515 la prophétie de Farinata de celle de Ciacco; 666 s'interposent de nouveau entre la prophétie de Brunetto Latini de celle de Farinata, et encore 515 entre la prophétie de Nicolas III et celle de messire Brunetto». L'alternance de ces chiffres 515 et 666 correspond à l'alternance des opposés symboliques représentés par le Christ et l'Antéchrist, ou encore par le Nombre de la Bête invoqué dans l'Apocalypse de Jean («qui est un chiffre d'homme») alternant avec le chiffre du «Messo di Dio» selon Dante, qui s'avère le symbole numérologique du Consolateur.
Dante Aligheri (1265-1321, auteur de la Divine Comédie) affirma paraît-il qu’à la fin de la civilisation occidentale chrétienne apparaîtrait un empereur ayant comme emblème un lion d’or avec un collier marqué du chiffre 515.
Dans la Franc-Maçonnerie, «515» fut le mot de passe du Sublime Prince du Royal Secret dont l'un des étendards porte un lion au colier d'or sur lequel le nombre est inscrit.
La valeur numérique de 'Asher Dai', "celui qui se suffit à lui-même", est de 515.
Ce nombre correspond à l'addition des deux derniers sephirot, Yesod et Malkuth, plus l'unité, selon les valeurs déterminées par Abellio. En effet, si l'on ajoute la valeur de Yesod (la «Base»), 73, à la valeur de Malkuth (le «Royaume»), 443, on obtient 516, c'est-à-dire 515 + 1. L'addition ou la soustraction de l'unité, faut-il l'ajouter, est une opération importante et courante dans les calculs kabbalistiques, appelés par Abellio et Hirsch «le jeu du un».
Le nombre 515 serait la valeur numérique du nom divin Shaddai, le tout puissant. Ce nombre est lu par le Livre de la Splendeur, le Zohar, comme «Celui qui dit au monde: c'en est assez».
Dernière modification: 26 septembre 2003